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L’augmentation de la consommation est un phénomène relativement nouveau qui date de moins d’un siècle et qui démarra aux États-Unis. Pendant des millénaires, l’Homme achetait ce qu’il avait besoin. Jusqu’au jour où les modes de productions évoluèrent : On pouvait ainsi produire plus, beaucoup plus. Un surplus qu’il fallait impérativement écouler.
Nous vivons ainsi aujourd’hui dans un monde où nos sociétés génèrent plus d’offre que de demande. Une demande que le marketing doit alors se charger de créer massivement et de manière constante.
Les origines du marketing de masse
Quoique que la publicité de masse soit apparue à la fin du 19ème siècle, la plupart des historiens datent le début de la culture de consommation dans les années 1920. C’est l’époque de l’émergence de la radio -premier media électronique de masse-, des premiers magazines nationaux ainsi que des premiers films muets.
Le capitalisme inventa la publicité qui créa le désir permanent pour tout et n’importe quoi ainsi que son petit frère, le crédit, qui permit de tout obtenir tout de suite en le payant plus tard. A grand renfort de l’idéologie de croissance sur laquelle nos économies actuelles sont basées, nos civilisations basculèrent ainsi en quelques décennies dans un monde de surconsommation.
Aujourd’hui, les lois de la psychologie humaine sont complètement identifiées et permettent de driver les foules pour leur vendre et de les faire agir sur commande. Et pourtant, paradoxalement, la grande majorité des gens qui agissent sous l’emprise de ces manipulations déclarent n’être absolument pas influençables et le faire le plus librement du monde.
Un « Black Friday » ordinaire aux états Unis.
L’obsolescence programmée, l’arme ultime de la surconsommation
Et pour amplifier encore plus nos fréquences d’achat, les constructeurs d’appareils électroniques ont développé récemment une idée redoutable : L’obsolescence programmée. Derrière ce concept vicieux se cachent deux méthodes, une plutôt soft, et l’autre vraiment très hard.
La méthode « soft » de l’obsolescence programmée consiste à ne volontairement pas intégrer des nouvelles options disponibles dans la version 1 d’un appareil pour les intégrer à la version suivante qui sortira quand tout le monde aura acheté la première version. Les marques misent, avec raison, sur le fait que de nombreuses personnes clientes du premier modèle cèderont aux sirènes du marketing et décideront pour des raisons de mode ou d’image d’acheter la version 2, alors que le premier modèle qu’ils possèdent est encore en excellent état. Ce genre de cas de figure est particulièrement vrai dans l’industrie de la téléphonie mobile.
La méthode « Hard » de l’obsolescence programmée est comme son nom l’indique beaucoup plus violente. Certains fabricants d’appareil n’hésitent pas à programmer la fin de vie de l’un de leurs composants électroniques rendant ainsi obligatoire une réparation de leur produit.
Une réparation qui, devant le coût est souvent délaissée pour un nouvel achat par les clients. Des clients avec qui ces compagnies évitent bien évidemment de communiquer sur ce formidable concept d’obsolescence programmée.
On vit une époque formidable ! 🙂
Surconsommation : La mort programmée de nos appareils
Le suremballage, cet enfant de la surconsommation
Notre consommation effrénée d’objets en tout genre engendre un autre type consommation : L’emballage. Un emballage qui se transforme en suremballage tant sa quantité par objet tend à augmenter. En effet, en comptant toutes les « couches » confondues, il n’est pas rare de voir des produits possédant jusqu’à 8 ou 9 emballages différents. Des emballages à usage unique qui sont bien souvent fait de plastique ou de polystyrène.
Enfant de la surconsommation, le suremballage démultiplie ainsi la pression sur les ressources de plus en plus limitées de la Terre et apporte, surtout lorsqu’il n’est pas recyclé, sa contribution à la pollution généralisée de notre planète.
Le suremballage
Une surconsommation qui engendre une pollution massive.
Le problème de cette surconsommation excessive n’est pas uniquement qu’elle déspiritualise les Hommes en les défocalisant de ce qui est réellement important, à savoir l’Être plutôt que l’Avoir. Le problème de la surconsommation est aussi et avant tout qu’elle soit devenu l’un des acteurs majeurs de la pollution massive de la Terre.
En effet, que ce soit à l’extraction de ses matières premières, à sa production, à son transport, à son utilisation ou à sa fin de vie -qui souvent finit sans recyclage, dans la nature ou les océans- chacun des objets que nous consommons génère une pollution. Une pollution produite par la quantité colossale des choses que l’on produit et que l’on consomme.
Une pollution mécaniquement démultipliée par l’explosion démographique…
Consommer à en mourir
Le salut et le Bonheur résident-ils dans la consommation et l’accumulation des richesses ?
Et s’il était temps de considérer la qualité plutôt que la quantité ?
Et s’il était devenu indispensable de respecter notre planète
en réduisant notre consommationet en en recyclant tous nos déchets ?
Et s’il était temps de se focaliser plus sur l’Être, le Faire et le Contribuer plutôt que sur l’Avoir ?
Approfondir le sujet
- La planète Bazar – Comment la surconsommation détruit la planète et ce qu’il faut faire pour s’en sortir de Annie LeonardCommander
- Vice caché : les effets sournois de notre surconsommation sur notre santé et l’environnement de Marlène HutchinsonCommander
- Famille zéro déchets – Ze guide de Jérémie Pichon et Bénédicte MoretCommander
- Le neuro-consommateur : Comment les neurosciences éclairent les décisions d’achat du consommateur de Michel Badoc et Anne-Sophie Bayle-TourtoulouCommander