Eliminer le lait de vache

Le mythe du lait

Orchestré par les industriels, le corps médical et les médias, le matraquage remonte à très longtemps. Il est constant et intensif au point qu’une majorité de personnes en est aujourd’hui convaincue : « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie ! »

Et non seulement l’industrie laitière a réussi à nous faire croire que les produits laitiers étaient nos amis, mais qu’en plus ils étaient des amis indispensables à notre santé, presque qu’à notre survie…

En effet, notre corps en général et nos os en particulier n’ont-ils par besoin de calcium ?

L’impact du lait sur la santé

Les qualités du lait de vache pour la croissance sont indéniables : il permet au veau de passer de 40 kilos à sa naissance à 450 kilos, lorsqu’il atteint sa maturité physique 2 ans plus tard. À titre de comparaison, à sa naissance un bébé pèse entre 2,5 et 3,8 kilos pour peser entre 46 et 95 kilos lorsqu’il atteint sa maturité physique 21 ans plus tard…

À y regarder de plus près, le lait n’est-il pas moins bien adapté à l‘être humain que veut bien nous le vendre l’industrie laitière ?

Ce qui est sûr, c’est qu’en parallèle à celles des organismes officiels -financés en partie par les lobbies de l’industrie laitière-, plusieurs études indépendantes ont récemment été faites sur les effets des produits laitiers. Ces études ont démontré qu’ils contribuent largement à l’ostéoporose, aux problèmes rénaux ainsi qu’à certaines formes de cancer.

Qu’est-ce que le calcium et en ai-je besoin ?

Le calcium est un minéral dont notre organisme a besoin pour de nombreuses fonctions : le développement des os et des dents, la coagulation sanguine, la transmission des impulsions nerveuses et la régulation du rythme cardiaque.

99% du calcium présent dans le corps humain se trouve dans les os et les dents. Pour obtenir le calcium dont il a besoin, notre corps se doit de consommer des aliments riches en calcium. Mais, s’il est vrai que notre corps a besoin de calcium, on peut l’obtenir d’une multitude de manière.

Les alternatives au lait de vache

Il est vrai qu’en termes absolus, les produits laitiers contiennent plus de calcium que les végétaux riches en calcium. Pourtant, lorsqu’on prend en considération l’absorption de celui-ci par le corps, la quantité d’aliments végétaux nécessaire pour obtenir une quantité de calcium absorbable équivalente à celle des produits laitiers est modeste. Par exemple, pour obtenir la même quantité de calcium absorbable fournie par un verre de lait de vache, on peut boire un verre de lait de soja, 2/3 de ce même verre de tofu ou même l’équivalent d’une quantité et demi de ce verre de lait en brocolis.

Au final, non seulement le lait de vache peut se révéler être dangereux pour la santé, mais il est loin d’être aussi indispensable qu’on nous le matraque, tant les autres aliments qui contiennent du calcium sont nombreux.

Et pour la cuisine ou le petit dèj, les alternatives végétales au lait animal, malgré qu’elles soient méconnues, sont nombreuses. De nombreuses marques proposent du lait de quasiment toutes les céréales qui existent : Riz, Amandes, Noisettes, Soja, Avoine, Épeautre… ect.

Du lait nature ou aromatisé de toutes les saveurs imaginables, des plus simples comme la vanille et le chocolat aux plus inattendues telles que la châtaigne. La plupart du temps certifiés Bio, ces produits sont doublement bons : Pour la santé des Hommes et celle de notre planète !

Dans notre monde uniformisé, consommer du lait végétal offre non seulement une alternative parfaite au lait de vache, mais nous permet en plus de démultiplier les variétés gustatives à notre disposition.

Sinon, il reste bien sûr le lait des autres animaux :

La production industrielle du lait et la souffrance animale

Ce qu’il faut enfin savoir sur le lait, c’est que derrière le mensonge du « lait qui est bon pour la santé » s’en cache un deuxième : Celui d’une maltraitance animale ignoble liée à la production industrielle et massive du lait de vache.

Et puisque qu’une image vaut mille mots, voici une courte vidéo qui résume les pratiques de l’industrie laitière.