As-tu déjà remarqué à quel point la vie pourrait ressembler à une randonnée en pleine nature ? On la traverse telle une longue marche en passant par des étapes plus ou moins faciles.
D’une marche cadencée et dynamique au cours de notre jeunesse pleine de fougue et d’énergie à une marche mieux gérée et optimisée à l’âge adulte, pour enfin se sentir plus fatigué, vulnérable et affaibli par la longue marche déjà effectuée lorsque l’on a vieilli.
La randonnée de la vie
Par exemple, lorsque l’on est jeune étudiant ou en fin d’études, on a le sentiment d’avoir eu à gravir une montagne, avec la peur de tomber, d’échouer, mais aussi avec la motivation pour arriver au sommet. Et lorsque ce sommet est atteint, on regarde en arrière en se disant qu’on vient d’accomplir une sorte d’exploit et qu’on est pressé de rentrer dans la vie professionnelle, on oublie alors très rapidement la fatigue et les difficultés que nous avons surmontées pour gravir la montagne. Par la suite, les premières années d’expériences professionnelles ressemblent souvent à une marche rapide au milieu d’une plaine. Alors, on est plutôt hyper actif, peu encombré ; on voyage léger, souvent à ce stade de la vie nous n’avons pas encore d’enfant, ni de crédit à rembourser ou de responsabilités fortes à assumer. On marche donc au sein de cette plaine très dégagée dans une certaine direction, mais pas le long d’un chemin très défini, car cette partie-là du parcours est plutôt vaste et ouverte sur plein de directions.
Ce qui se passe ensuite, c’est que lors de nos premières vraies remises en question d’ordre personnel ou professionnel, c’est un peu comme si on arrivait à la lisière d’une forêt. D’une vision de quasi horizon que nous avions dans la plaine, tout d’un coup on a plus de mal à voir au loin car la vue est masquée par de grands arbres qui font également de l’ombre et laissent passer peu de lumière. Et en pénétrant dans la forêt, elle ne nous paraît pas hostile de prime abord, mais les branches des arbres nous gênent un petit peu alors nous devons les écarter, et plus je pénètre dans la forêt et plus elle devient dense, et touffue, feuillue.
Désormais, je n’arrive plus à voir plus loin que ce qui est juste devant moi, et ce n’est plus une branche ou deux qui me gênent pour avancer mais plutôt des feuilles imposantes devant mes yeux, des branches plus épaisses que je dois écarter et des troncs au sol ou buissons que je dois enjamber. Et, contrairement à la plaine qui n’est pas forcement silencieuse, mais dont les bruits s’éparpillent dans l’immensité du paysage, au cœur de la forêt chaque son est amplifié, et le manque de visibilité renforce l’influence des autres sens, sauf que ce que j’entends, ce que je touche, ce que je sens ou ressens peut devenir une source d’inquiétude et venir influencer une fois de plus mon aptitude à me concentrer sur le chemin. Je me pose soudain tout un tas de questions… est ce la bonne direction ? Ne devrais-je pas me contenter de retourner en arrière et rester dans la plaine plutôt que de vouloir toujours aller plus loin ? Est ce que je risque de me blesser ? Est ce que si je me perds je vais aussi indirectement faire du mal ou rendre malheureux les gens de mon entourage qui comptent sur moi, voire, dépendent de moi (lorsqu’on est parent) ?
Et là on se dit, j’y voyais pourtant clairement, je savais ou j’allais, j’étais motivé et j’avais confiance en moi lorsque j’étais dans la plaine, je venais de passer la difficulté de la montagne, le reste devait être plus simple… aujourd’hui tout est flou, je suis désorienté, mais je suis bien obligé de faire quelque chose, avancer ou reculer ou m’asseoir et attendre. Je ne suis pas sûr de prendre la bonne décision, ni d’avoir envie de prendre des risques… Je suis dans le flou et je manque sûrement de détermination. Voilà ce qui se passe lorsqu’on perd en clarté et le sentiment que l’on a quand tout paraît flou.
Et si ça ne tenait qu’à moi ?
La bonne nouvelle c’est qu’il faut de toute façon passer à l’action. S’asseoir est une action, mais ce n’est que repousser le moment où l’on voudra sortir à nouveau de la forêt. Je dois donc reculer ou avancer. Et ce qu’on oublie c’est que, décider de reculer ou d’avancer, cela prendra sans doute le même temps et la même énergie. Car pour reculer il faudra à nouveau se déplacer, à nouveau écarter les branches et feuilles qui cachent la vue, sortir de cette forêt qui nous a empêché d’avancer, pour retourner dans la plaine.
Cette métaphore nous parle de la résignation, de l’acceptation et de l’incapacité à franchir un obstacle et donc, par extension, de stagner professionnellement ou personnellement. Mais c’est le choix de beaucoup de personnes qui, face à la difficulté à progresser, à avancer, à dépasser les obstacles, préfèrent parfois revenir en arrière et retrouver une place dans la vie qui ne leur plaisait pas forcement mais qu’ils connaissaient déjà et qui était donc sécurisante.
L’autre option que l’on a, c’est celle de prendre son courage à deux mains, décider d’être fort et confiant, faire resurgir son instinct de survie, celui qui nous pousse à nous battre et nous dépasser. Et on peut sortir de cette forêt avec détermination, en écartant de notre chemin tout ce qui obstrue la vue et gêne notre progression, en décidant d’une direction à prendre et à suivre pour enfin, même si cela peut prendre un peu de temps, sortir de cette forêt et progressivement dégager son horizon et gagner en… clarté.
Je suis sûr que tu peux ressentir, visualiser, exactement le sentiment que l’on a lorsqu’on écarte cette dernière branche et qu’enfin la vue se dégage à nouveau sur un chemin clair et balisé. L’envie qu’on a à ce moment là de courir, de sauter, de crier de joie, et la motivation d’aller de l’avant, car on sait enfin ou l’on va, mais on sait aussi désormais quoi faire et comment surmonter un obstacle lorsqu’on se retrouve face à lui.
L’une des problématiques majeures dans le monde d’aujourd’hui est bien le manque de clarté qui sape la détermination et la capacité à progresser. Mais qu’est ce qui rend aujourd’hui notre vision de l’avenir aussi floue ?
Tout d’abord nous sommes dans un monde en perpétuel changement, avec des phases d’instabilité politique, économique et sociale qui créent de l’incertitude quant à l’avenir.
Ensuite, nous sommes dans une société de consommation qui dicte et impose des codes et habitudes qui ne correspondent pas toujours à ce que nous sommes vraiment.
Le formatage de l’information qui limite notre liberté de penser ainsi qu’un flux d’informations tel qu’il devient très difficile d’organiser nos pensées et se faire une opinion, alors que cela est important pour toute prise de décision.
Le temps que l’on accorde à des actions non productives (usage excessif des réseaux sociaux, télévisions, jeux vidéos, etc…), qui nous détournent de celles qui nous font progresser, définir et obtenir ce que nous voulons vraiment dans la vie.
En effet, pour que tu puisses gagner en clarté il faut :
- Prendre conscience de ton niveau de clarté actuel,
- Apprendre à mieux te connaître,
- Etablir une vision claire de ton environnement et de ta destination,
- Définir tes objectifs et les prochaines actions à entreprendre,
- Accorder de l’importance au chemin à parcourir et pas seulement au résultat final,
- Adopter des habitudes de vie positives et productives,
- Prendre du temps pour toi,
- Te poser les bonnes questions,
- Fréquenter les bonnes personnes,
- Lire des livres en développement personnel ou suivre un programme de formation ou de coaching motivant et inspirant.
En appliquant l’ensemble de ces conseils tu vas voir ton niveau de clarté augmenter considérablement et rapidement découvrir que tu peux avoir une vision beaucoup plus claire de tes perspectives de développement au niveau professionnel et personnel.
Gagner en clarté, c’est gagner en énergie, en vitalité et en détermination. As-tu remarqué lorsque tu es dans la nature le sentiment de liberté et les émotions que tu ressens lorsque tu as la possibilité de voir au loin, de porter ton regard sur l’horizon ?
Maintenant imagine que ce type d’émotions soit aux services de tes aspirations et de tes projets et tu comprendras toute la puissance de la clarté…
Commentaires (2)
Pantanjali, Yagananda, Eckart Tollé… peuvent nous guider avec justesse il me semble.
Bonjour Franck, en effet ce sont d’incroyables guides.